Claude Debussy, compositeur de génie, initie le chemin vers la modernité rejetant ainsi les codes conventionnels. S’il divise la presse à ses débuts (trop modernes pour certains), il assoit rapidement sa réputation dans le monde entier, des cercles de connaisseurs Parisiens aux soirées d’hommage de Saint-Pétersbourg. Amoureux de poésie, de littérature et de peinture, mais également ouvert aux cultures orientales, il s’affranchit des formes strictes et développe un langage unique et riche, teinté de couleurs harmoniques et de sonorités nouvelles. Représentant de la musique française par excellence, il initie une véritable révolution et inspire toute une génération de musiciens et compositeurs. 

À l’inverse, Cécile Chaminade, pianiste et compositrice star de son époque, s’identifie de l’école romantique. Surnommée “mon petit Mozart” par Georges Bizet, et amie proche de Emmanuel Chabrier, elle compose pas moins de 400 œuvres (dont 200 pièces pour pianos) et parcourt les scènes du monde entier, en atteste sa tournée américaine de 1908 au cours de laquelle elle est invitée à rencontrer Theodore Roosevelt. Figure féminine inspirante, elle donne son nom aux “Clubs Chaminade” : des lieux de rencontre et de partage entre artistes, musiciens et compositeurs (on en dénombre plus d’une centaine aux Etats-Unis à cette époque). Cultivant également un lien particulier avec le Royaume-Uni et son public anglais, elle fait la première de nombreuses de ses pièces à Londres, comptant la reine Victoria parmi ses fans. Très appréciée en France également, elle incarne une certaine forme de tradition et perpétue l’héritage de la musique romantique.

C’est avec la musique de Claude Debussy que j’ai grandis, fasciné par ses couleurs et sonorités uniques. La pièce qui ouvre ce disque, “Reflets dans l’eau”, est d’ailleurs la première pièce de Debussy que j’ai joué lorsque j’avais 15 ans et qui m’a toujours accompagné depuis.

J’ai découvert Cécile Chaminade bien plus tard et sa musique m’a immédiatement séduit. Bien que très peu jouée, son unique Sonate pour Piano est une pièce incroyablement belle, virtuose et riche d’idée ; il m’a semblé évident de l’ajouter à mon répertoire. 

Il est intéressant d’imaginer aujourd’hui la richesse du paysage musical de cette époque. Claude Debussy incarnant la Modernité et Cécile Chaminade la Tradition, ont tous deux grandement participé au rayonnement et à la renommée mondiale de la musique Française dans toute sa diversité au tournant du XXème siècle.

Claude Debussy, compositeur de génie, initie le chemin vers la modernité rejetant ainsi les codes conventionnels. S’il divise la presse à ses débuts (trop modernes pour certains), il assoit rapidement sa réputation dans le monde entier, des cercles de connaisseurs Parisiens aux soirées d’hommage de Saint-Pétersbourg. Amoureux de poésie, de littérature et de peinture, mais également ouvert aux cultures orientales, il s’affranchit des formes strictes et développe un langage unique et riche, teinté de couleurs harmoniques et de sonorités nouvelles. Représentant de la musique française par excellence, il initie une véritable révolution et inspire toute une génération de musiciens et compositeurs. 

À l’inverse, Cécile Chaminade, pianiste et compositrice star de son époque, s’identifie de l’école romantique. Surnommée “mon petit Mozart” par Georges Bizet, et amie proche de Emmanuel Chabrier, elle compose pas moins de 400 œuvres (dont 200 pièces pour pianos) et parcourt les scènes du monde entier, en atteste sa tournée américaine de 1908 au cours de laquelle elle est invitée à rencontrer Theodore Roosevelt. Figure féminine inspirante, elle donne son nom aux “Clubs Chaminade” : des lieux de rencontre et de partage entre artistes, musiciens et compositeurs (on en dénombre plus d’une centaine aux Etats-Unis à cette époque). Cultivant également un lien particulier avec le Royaume-Uni et son public anglais, elle fait la première de nombreuses de ses pièces à Londres, comptant la reine Victoria parmi ses fans. Très appréciée en France également, elle incarne une certaine forme de tradition et perpétue l’héritage de la musique romantique.

C’est avec la musique de Claude Debussy que j’ai grandis, fasciné par ses couleurs et sonorités uniques. La pièce qui ouvre ce disque, “Reflets dans l’eau”, est d’ailleurs la première pièce de Debussy que j’ai joué lorsque j’avais 15 ans et qui m’a toujours accompagné depuis.

J’ai découvert Cécile Chaminade bien plus tard et sa musique m’a immédiatement séduit. Bien que très peu jouée, son unique Sonate pour Piano est une pièce incroyablement belle, virtuose et riche d’idée ; il m’a semblé évident de l’ajouter à mon répertoire. 

Il est intéressant d’imaginer aujourd’hui la richesse du paysage musical de cette époque. Claude Debussy incarnant la Modernité et Cécile Chaminade la Tradition, ont tous deux grandement participé au rayonnement et à la renommée mondiale de la musique Française dans toute sa diversité au tournant du XXème siècle.